Des Parnassius apollo en pagaille

Publié le par Zerynthia

Des Parnassius apollo en pagaille

 

Lundi 11  Juillet

 

L’Argentière                altitude 1200 m

 

 

 

 

 

 

 

            Aujourd’hui le temps va en s’améliorant. Je propose de retourner dans les prairies près de l’Argentière. Je suis déçu par la pauvreté de la faune. Je ne rencontre que des espèces basiques, les espèces les plus courantes et en faible nombre de surcroît.

 

 

 

 

 

 

 

Au fond de la vallée, sur les bords de la Durance, des terres non cultivées attirent mon attention du promontoire où je me trouve.

 

 

 

 

 

 

 

 

Inutile de perdre son temps ici !

 

L’Argentière                altitude 1000 m

 

 

 

 

 

 

 

 

            Les terres non cultivées sont situées sur les parties inondables du lit de cette rivière. Ce sont des friches où poussent des Saules et des Aulnes qui séparent des zones enherbées. Les Grandes Coronides (Satyrus ferula) sont abondantes. Nous voyons voler quelques Flambés (Iphiclides podalirius) sur la piste qui mène à une carrière de gravier.

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutefois, les espèces ne sont pas très variées et nous avons vite fait de faire le tour de ces friches bien qu’agréables à explorer.

  

 

 

 

 

 

 

 

Prelles                   altitude 1150 m

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Prelles est pour moi un retrait stratégique vers un biotope que je sais riche. Mais aujourd’hui, plutôt que de battre une nouvelle fois les prairies et les abords du chemin qui relient les près au village tout proche, nous empruntons, ma femme et moi, le chemin empierrés qui mène vers les pinèdes dominant les près. La ballade est agréable. De ci , de là, au détour du chemin, des plantes en fleurs attirent les insectes qui viennent butiner leur nectar. Sur les touffes de chardons se regroupent des Nacrés, des Apollons et des demi-Deuils. Sur les tapis de thym, ce sont plutôt les Lycénes qui viennent se nourrir. Nous marchons ainsi, nous rapprochant de temps en temps en fonction des arrêts que nous effectuons pour faire nos captures, jusqu’à ce que l’on entende les premiers coups de tonnerre. Je continue mon ascension alors que mon épouse rebrousse chemin. Je continue de capturer des papillons jusqu’à ce que le ciel s’obscurcisse définitivement et que les papillons ne volent plus. Sur le chemin du retour, je collecte quelques insectes et admire les magnifiques Apollons posés dans les hautes herbes bordant la piste en prévision de la pluie imminente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’arrive à la voiture lorsque les premiers gouttes d’eau commencent à tomber lourdement sur le sol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Apollons se posent dans les herbes lorsque les conditions climatiques se dégradent

Avez vous des remarques concernant la protection des papillons ??? Pour ma part, je pense qu'il faudrait avant tout protéger les habitats, les biotopes et réglementer leur collecte.

 

Zézé  -  alias  Zerynthia

 

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