Des conditions difficiles pour les Insectes

Publié le par Zerynthia

Des conditions difficiles pour les insectes

Samedi 9  Juillet

L’Argentière                altitude  1400 m

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

De belles prairies mais beaucoup trop pâturées.

         Notre destination de ce jour est l’Argentière et ces environs. Nous prenons la route sans trop de conviction compte tenu du ciel assez chargé et des températures relativement basses pour la saison (Le thermomètre du tableau de bord de la voiture indique 11°C et il est 9 heures 30). Je trouve rapidement un terrain adéquat qui pourrait convenir, juste avant un hameau.Le temps n’est vraiment pas propice à nos investigations. J’explore tout de même le site en espérant une éclaircie.  Seuls quelques Demi-Deuils (Melanargia galathea) volent à cette heure, dérangés par ma présence. Au bout d’une heure, nous reprenons la route en direction du Col d’Anon. La route goudronnée fait place maintenant à une piste caillouteuse qui pénètre dans le parc national des Ecrins . De nombreuses prairies fleuries bordent le chemin: un paradis pour l’entomologiste que je suis, mais pas question de faire la moindre capture ici. De toute façon, le beau temps n’est toujours pas au rendez-vous et nous oblige à retourner vers notre logement à Briançon.

 

Fin d’une matinée somme toute ratée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce Moyen Nacrè a été photographié bien involontairement , alors qu'il passait devant ce pied de Cuscute (plante parasite sans chlorophylle se développant au profit du lotier).

 

Col de Granon

 

            L’après midi , quelques rayons de soleil me poussent à retourner au Col de Granon tout proche de notre résidence. J’espère retrouver des chenilles de Petite Tortue (Aglais urticae). Arrivé à 2250 m d’altitude, je gare la voiture sur le bord de la route  et je parcours les alpages à la recherche de l’éboulis dans lequel j’ai trouvé des touffes d’orties quelques jours auparavant. De temps en temps, dans les parties tourbeuses où la végétation est plus haute, je cherche quelques Lycaenidae et autres Nymphalidae posés sur les inflorescences de Polygonum et de linaigrettes. Leur capture est encore plus facile étant donné qu’ils sont complètement engourdis par le froid (moi aussi d’ailleurs – pas plus de 8 à 10 °C). Il est facile de faire une sélection et de ne prendre que les femelles intacts qui sont habituellement difficiles à apercevoir lorsqu’elles sont activent, leur couleur sombre et leur petite taille leur permettant de se fondre et de se confondre avec leur environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mellicta varia posé sur la hampe florale portant maintenant les fruits du carex

 

 

Par contre , au moindre rayon de soleil, la majorité de ces papillons se remettent en activité et commencent à voler. Il est alors quasiment impossible de les ‘cueillir’ à la main ou de les approcher.

Quelles sont vos observations relativent au comportement des insectes quand les conditions météorologiques leur deviennent défavorables ?????

Zézé  -  alias  Zerynthia

Page  précédente  -  Page  suivante

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article